Le 4e vice-président Issa Abdou et le Cabinet reçoivent les membres du Comité territorial de l’audiovisuel (CTA) Réunion-Mayotte.
Alors en visite à Mayotte pour ses missions de conseil auprès des acteurs de l’audiovisuel locaux, les membres du Comité territorial de l’audiovisuel (CTA) Réunion-Mayotte, un organisme déconcentré du CSA, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel, ont été reçus par le Cabinet du Président Soibahadine Ibrahim Ramadani en présence du 4e vice-président Issa Abdou.
Avant de partir à l’hémicycle Younoussa Bamana où ils avaient réunion avec différents acteurs, lesdits membres ont passé un peu plus de trois-quarts d’heure à expliquer leurs missions et objectifs. Ainsi, on a pu apprendre durant cet entretien qu’il existe vingt-neuf radios dont vingt-et-une associatives mais que seules quatre d’entre elles bénéficient du fond d’aide d’État.
Jusqu’à 40 000€ d’aide
En effet, un fond d’aide d’État permet aux radios associatives de bénéficier jusqu’à 40 000€ sur présentation d’un dossier dont les comptes sont validés par un expert comptable. Et à ce propos justement, le président du Comité Départemental des experts était conviée à la sus citée réunion afin de voir dans quelles conditions ces derniers pourraient faciliter l’accès à leurs services aux radios locales.
Le Département, un acteur du PAM
À l’instar de ce qui s’est fait en 2015, le Conseil départemental devrait devenir, par le biais de sa direction de la Communication, un acteur privilégié du CSA et donnera son avis sur les appels à candidatures et participer ainsi à la diversification du paysage audiovisuel mahorais (PAM).
Former les bénévoles
Si le CTA était surtout là pour encourager la création d’une fédération des radios de l’île, ce qui leur permettra une mutualisation des moyens et donc d’assurer un avenir pérenne, le Conseil départemental se demande surtout comment peut-on faire pour former ses bénévoles qui tiennent les radios associatives afin que ces derniers montent en technicité.
Et le Cabinet de préciser que cette formation pourrait être prise en charge par le Conseil Départemental dans le cadre de ses compétences dans la formation professionnelle.
Couvrir les zones sensibles
Il existe quelques zones non couvertes par la TNT (télévision numérique terrestre) et bien connues du CSA. Par la disposition 40-3, ce dernier planifie les fréquences nécessaires à la résorption de ces zones blanches par des émetteurs dits de confort qui restent à la charge de la collectivité s’ils n’existent pas. Le Conseil départemental peut, après délibération, financer la mise en place de ces émetteurs comme ce fut déjà le cas à Handréma, dans le nord de l’île.
Par ses compétences régionales d’aménageur du territoire et acteur majeur de la formation professionnelle, le Conseil départemental agit au quotidien pour la population de Mayotte.