Filière professionnelle Comment renforcer le secteur du bâtiment en Bretagne ?

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En Bretagne, le bâtiment est déjà un secteur clé, mais qui rencontre parfois des difficultés de recrutement. C’est pourquoi la Région et ses partenaires ont signé aujourd’hui un contrat d’objectifs afin d’adapter les compétences et de répondre aux futurs besoins du secteur.


            Filière professionnelle
            Comment renforcer le secteur du bâtiment en Bretagne ?

Mathieu Grandel

Emploi, compétence, formation & orientation : ce sont les quatre volets sur lesquels la Région et les partenaires (État, Rectorat, organisations professionnelles du bâtiment -FFB Bretagne, CAPEB Bretagne et Fédération Ouest des SCOP du BTP- et Commission paritaire régionale Bâtiments Travaux Publics) souhaitent agir. Objectif : renforcer le secteur du bâtiment qui peine parfois à recruter alors qu'il est essentiel à la vitalité du territoire breton.

Avec ce contrat d'objectifs signé aujourd'hui, l'idée est de :

  • proposer une offre de formation adaptée et complémentaire (à la rentrée 2017-2018, on comptait 7 448 apprenants inscrits en formation initiale. Un peu plus d’un tiers (37%) préparent un CAP, un autre tiers prépare un BAC PRO. 12% sont inscrits en BTS, la plupart en encadrement de chantier et 11% en BP. Plus de deux apprenants sur cinq suivent une formation par la voie de l’apprentissage (43%).
  • améliorer la connaissance du secteur et de ses métiers auprès de tous les publics,
  • accompagner les entreprises dans leur gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

Les prévisions du secteur du bâtiment en Bretagne pour 2021 :

  • Après 8 ans de baisse, la production a de nouveau augmenté depuis 2016 : +5,7% en volume en 2017, +4,2% en 2018.
  • La reprise d’activité dans le secteur devrait permettre la création d’emplois salariés à l’horizon 2021 : + 6 800 emplois dont 4 000 sur des postes d’ouvriers de production, auxquels il faut ajouter les besoins liés aux départs en retraite et à la mobilité : 17 000 emplois salariés dont 12 500 sur des postes d’ouvriers de production. Au global, le besoin serait donc de 24 000 salariés à horizon 2021.

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