Ce sont au total plus de 10 millions d’euros qui sont mobilisés par la Région pour accompagner les projets, en cours ou sur le point démarrer, portés par les communes et les intercommunalités concernées pour la valorisation des plages du Débarquement dans le cadre de la candidature au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Culture et PatrimoineNormandie pour la PaixTourisme
Les plages du Débarquement, un symbôle à entretenir
Les plages du Débarquement adressent un message pour l’avenir de démocratie, de paix et de liberté à l’humanité toute entière, à ce titre elles méritent d’être inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour cette raison, mais aussi parce qu’elles constituent l’un des principaux moteurs du tourisme en Normandie, la Région a souhaité inciter les parties prenantes à mettre en œuvre des mesures de préservation et de valorisation des plages du Débarquement en les accompagnant financièrement.
la Région, avec les services de l’Etat, les collectivités concernées, et de nombreux acteurs, a conduit, depuis 2008, une démarche partenariale pour faire reconnaître les Plages du Débarquement au Patrimoine mondial. La France a déposé la candidature des « Plages du Débarquement, Normandie 1944 » à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en janvier 2018.
Une association a été créée afin de fédérer les parties prenantes autour de la candidature et de promouvoir les valeurs reprises dans la déclaration de Valeur Universelle Exceptionnelle.
A ce jour, plus de 62 000 personnes, parmi lesquelles de nombreuses personnalités du monde entier, ont déjà apporté leur soutien à la candidature des Plages à l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
De Utah Beach à Sword Beach
Le secteur des Plages du Débarquement s’étend de Ste Mère Eglise (Utah Beach) à l’ouest à Ranville (Sword Beach) à l’est. Au nord de la RN13 se concentre 80% de l’offre et 80% de la fréquentation liées au tourisme de mémoire en Normandie. C’est également ce périmètre qui a été retenu comme zone historique associée dans le cadre de la candidature des Plages du Débarquement à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.
Compte tenu de l’importance de ce territoire pour l’activité touristique de la Normandie et au regard des enjeux liés à l’inscription au patrimoine mondial, la Région intervient de différentes manières autour de la valorisation des plages du Débarquement.
Les projets de requalification urbaine ou paysagère
La Région a décidé de mettre en place en 2017 un dispositif “Plages du Débarquement” pour soutenir les projets en cohérence avec les actions déclinées dans le plan de gestion des Plages, joint au dossier de candidature.
Le dispositif régional a aujourd’hui atteint son objectif en permettant la concrétisation de nombreux projets de valorisation portés par les communes et intercommunalités, dont certains n’auraient pu être conduits sans le soutien financier de la Région.
Les investissements réalisés dans le cadre de ce dispositif se répartissent sur l’ensemble du territoire, de Sword à Utah, et s’élèvent à près de 4 millions d’euros (détails dans le communiqué de presse).
Les projets touristiques
La Région souhaite conforter et promouvoir le tourisme de mémoire en Normandie. Dans cet objectif, elle accompagne également les professionnels du tourisme et tout particulièrement ceux situés sur la zone des Plages du Débarquement, dans leurs projets de développement. Au total, près de 700 000€ ont été consacrés à des établissements ou des propositions touristiques (détails dans le communiqué de presse).
Les projets inscrits dans les contrats de territoire
La Région, chef de file de l’aménagement du territoire, a décidé de se doter d’une nouvelle politique de contractualisation avec les territoires. Ce sont au total plus de 487 millions d’euros qui sont investis par la Région pour accompagner les projets structurants et facteurs de développement pour les territoires normands sur la période 2017-2021.
Dans ce cadre, la Région accompagne la mise en œuvre de projets en lien avec les plages du Débarquement à hauteur de 6 millions d’euros (détails dans le communiqué de presse).
