Renforcer l’action extérieure pour faire rayonner la Martinique dans le monde

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  Renforcer l’action extérieure pour faire rayonner la Martinique dans le monde

  • Présentation

Présentation

Notre positionnement géopolitique nous inscrit à la fois, de manière naturelle dans la Grande Caraïbe, à la périphérie de l’Europe. Il nous oblige à adopter des stratégies diversifiées pour notre action extérieure.

Ces stratégies se fondent toutes sur la nécessaire valorisation de nos atouts (aussi bien naturels que professionnels) afin d’amoindrir nos contraintes de territoire (insularité, éloignement des grands marchés, forte vulnérabilité face aux risques majeurs…).
Notre stratégie d’ouverture de la Martinique au monde doit se concevoir de façon différenciée, à plusieurs échelles :

  • La Caraïbe
  • L’Europe
  • Le monde

RENFORCER NOS LIENS AVEC LA CARAÏBE

Notre engagement pour le développement de la grande Caraïbe sera concrétisé par une participation consolidée aux travaux d’organismes de coopération fonctionnelle et d’intégration en définissant des projets d’intérêts communs et réciproques.

Ainsi, le partenariat avec l’AEC (Association des Etats de la Caraïbe) et l’OECO (Organisation des Etats de la Caraïbe orientale sera renforcé. Le processus d’adhésion à la CARICOM et au CARIFORUM sera accéléré. Les échanges avec les organismes techniques en particulier la CEPALC (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes), la Caribbean Export Development Agency (l’agence caribéenne pour le développement de l’Export), la PAHO (l’organisation pan américaine de la santé), le CDEMA (Caribbean Disaster Emergency Management), vont être amplifiés.

Pour ce faire, notre représentativité sera affirmée et les moyens d’assurer notre pleine participation seront déployés.
Notre action dans la Caraïbe portera sur des thématiques communes qui valoriseront les atouts et le patrimoine des territoires ciblés, notamment :

Notre engagement pour le développement de la grande Caraïbe sera concrétisé par une participation consolidée aux travaux d’organismes de coopération fonctionnelle et d’intégration en définissant des projets d’intérêts communs et réciproques.
Ainsi, le partenariat avec l’AEC (Association des Etats de la Caraïbe) et l’OECO (Organisation des Etats de la Caraïbe orientale sera renforcé. Le processus d’adhésion à la CARICOM et au CARIFORUM sera accéléré. Les échanges avec les organismes techniques en particulier la CEPALC (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes), la Caribbean Export Development Agency (l’agence caribéenne pour le développement de l’Export), la PAHO (l’organisation pan américaine de la santé), le CDEMA (Caribbean Disaster Emergency Management), vont être amplifiés.
Pour ce faire, notre représentativité sera affirmée et les moyens d’assurer notre pleine participation seront déployés.

Notre action dans la Caraïbe portera sur des thématiques communes qui valoriseront les atouts et le patrimoine des territoires ciblés, notamment :

  • la promotion de la multidestination comme vecteur de développement du transport aérien et du tourisme
  • la participation au renforcement de la Grande Caraïbe en tant que zone de tourisme durable
  • la création d’un réseau de coopération, d’échanges d’expériences, en vue d’harmoniser les pratiques et créer des outils favorisant la mobilité transcaribéenne
  • l’aide à la prise de décision politique en santé publique (protection des populations, interception et contrôle des maladies dans notre environnement géographique)
  • le déploiement d’une stratégie de réduction des risques naturels

MIEUX NÉGOCIER NOS RAPPORTS AVEC L’EUROPE

Au sein des institutions européennes, notre participation aux forums sur les questions qui touchent au développement durable des iles et des régions ultrapériphériques est essentielle pour mieux influer sur les politiques communautaires.
Le suivi des relations avec le parlement est également d’importance pour faire valoir nos intérêts spécifiques. Dans cet objectif, nous devrons également :

  • rénover le partenariat avec les autres Régions ultrapériphériques
  • introduire un dialogue constant avec les instances représentatives des pays ACP (Afrique
    Caraïbe Pacifique).

L’un de nos impératifs sera de négocier avec les instances européennes, la création d’une plateforme réglementaire économique et financière, car l’uniformisation des règles européennes imposées par les exigences du libéralisme international, tend paradoxalement à isoler notre pays autant
de sa zone géographique que sur l’échiquier international. La principale conséquence de cet isolement étant le manque d’attractivité économique pour les investissements.

MIEUX NOUS POSITIONNER DANS LE MONDE

La Martinique fait partie d’une zone qui possède de nombreux atouts économiques et dont l’intérêt est constamment rappelé.
Nous ne pouvons-nous tenir à l’écart des décisions importantes qui sont prises au niveau international et qui touchent à des enjeux de stabilité, de sécurité et de paix, et surtout de transformation socioéconomique et de développement durable. Ces décisions concernent en particulier les ressources maritimes et la biodiversité.

D’une manière générale, nous devons mieux appréhender la donne internationale et les réseaux d’influence afin de mieux positionner la Martinique dans le contexte global. La perspective sans cesse évoquée, mais constamment reléguée d’une ouverture sur le continent africain doit être mieux analysée pour être enfin concrétisée. Pour exemple, nous observons la densification des échanges entre les pays anglophones de la Caraïbe et des pays tels le Ghana ou le Nigéria. De même, doit nous interpeller et nous intéresser le dynamisme affiché des forums économiques du pacifique et de l’Océan Indien.

Du point de vue des expériences internationales, certaines thématiques stratégiques pour le développement du territoire seront ciblées, en particulier les risques majeurs, le transport, la gestion des déchets, l’ingénierie financière. Nous initierons des relations avec des organismes régionaux et internationaux s’intéressant à ces questions cruciales pour notre développement, tels le forum international SIDS (Small island developing states) et le forum des Iles du pacifique.

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