Mercredi 29 mai 2019, le gouvernement a décidé de reporter la mise en service du CDG-Express à la fin de l’année 2025 afin de limiter l’impact des travaux pour les usagers des transports du quotidien et notamment du RER B.
Le Premier ministre avait chargé le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, Michel Cadot, de mener une mission de coordination de l’ensemble des travaux prévus sur l’axe ferroviaire Nord d’ici les Jeux olympiques de 2024.
Au terme de cette mission, qui a conduit à une consultation large de l’avis de l’ensemble des parties prenantes du territoire – régions Île-de-France et Hauts de France, Île-de-France Mobilités, Ville de Paris, Conseils départementaux franciliens, entreprises ferroviaires et associations d’usagers – le préfet de région a remis au gouvernement un rapport dans lequel il concluait à l’extrême difficulté à conduire l’ensemble des travaux d’ici 2023.
Il proposait ainsi, soit de respecter l’échéance des Jeux olympiques de 2024 pour le CDG-Express, mais sans réaliser l’ensemble des opérations associées, soit de réduire l’impact pour les voyageurs du quotidien en repoussant la mise en service du CDG-Express à fin 2025.
La priorité donnée par le gouvernement aux transports du quotidien, dans lesquels 7,6Mds d’euros sont investis en Ile-de-France (CPERContrat plan Etat -Région 2015-2020), a conduit le Gouvernement à retenir le deuxième scénario.
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Le CDG-Express est un projet de liaison ferroviaire directe entre l’aéroport Paris Charles de Gaulle et la gare de l’Est, qui permettra aux voyageurs aériens de se rendre à Paris en seulement 20 minutes. Ce projet permettra d’améliorer la desserte de l’aéroport, d’alléger l’affluence dans le RER B et de limiter le trafic routier vers l’aéroport au profit d’un mode de transport plus propre. |
Retrouvez le discours d’Élisabeth Borne, ministre auprès du ministre d’État, chargée des Transports ici
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